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D’une manière générale, pour faciliter l’exécution de la marqueterie il est nécessaire d’avoir du placage sec et plat.

 Si le bois est humide, nerveux ou si les feuilles sont incurvées , on peut par paquet de 4 à 8 feuilles ( mettre du papier entre les feuilles) les serrer entre des plaques de zinc ou d’aluminium de 3 mm d’épaisseur, chauffées entre 120°C et 150°C ( la goutte d’eau doit « danser » sur les plaques).On se sert du four de Madame ou de Monsieur selon le cas. Les placages ne sont désserés et retirés de la presse qu’après  refroidissement complet des cales de métal, c'est-à-dire une douzaine d’heures.

Lorsque vous avez du placage dont vous avez collé du papier journal ( sans encre) ou du papier kraft  avec de la colle chaude et que la feuille présente un bombé utiliser la même procédure sauf qu’il ne faut chauffer les plaques de métal qu’à 60°C environ.

La préparation des placages est quelquefois un travail long et délicat. Si on humidifie trop : l’allongement des feuilles provoque des pliures. Si on l’humidité est insuffisante : le bois éclate. Quand le placage est très nerveux, la loupe très ondulée, ou si le bois  de bout a pris une forme conique parce qu’il est trop sec, on mouille complètement la surface des feuilles à l’éponge. Quand le bois est assoupli au bout de quelques minutes, on le serre progressivement entre deux cales de bois, en ayant soin de placer du papier journal entre chaque feuille de placage pour absorber l’humidité. Quelques heures après, on desserre, et tout en vérifiant l’aplanissement du placage on change le papier pour mieux assécher, et on resserre. Si ensuite le bois est encore trop humide, renouveler cette opération.

Quand le placage est assez plat, on l’étale pour le faire sécher à l’air libre. Il faut en permanence contrôler l’état des feuilles, c'est-à-dire les retourner de temps à autre, on les resserre si elles ondulent. Avant qu’elles ne soient totalement sèches on encolle les feuilles à la colle chaude ( mixte :os (2/3) + nerf (1/3)) et on applique du papier journal ou kraft. Comme dans l’opération précédente, après séchage on serre les feuilles en paquet dans les cales chaudes à 60°C.

Tag(s) : #le bois
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